« Les problèmes des mouvements rebelles » - Ialtchad
Par Hamid Kodi
Le Tchad est un État que de nom avec une démocratie de façade. Les élections qui s’y tiennent ne sont que des simples « procédés administratifs ‘à la mode’ ». Les élus ne sont que des figurants. L’absence des règles véritablement démocratiques est le principal handicap à l’alternance politique. C’est aussi ce vide qui est la source de la gestion chaotique de l’État. C’est cela qui paraît légitimer l’opposition armée. « Ceux qui condamnent la prise de pouvoir par la force ne parviennent pas à indiquer le moyen pacifique par lequel on pourrait opérer un changement », disait le défunt chef rebelle Youssouf Togoïmi. Néanmoins, les récentes rébellions armées au Tchad sont une succession d’échec face à un régime contestable. Au chapitre des causes de ces problèmes il y a l’origine discutable de ces rebelles, l’absence d’un leader crédible, les moyens limités et l’opposition des principales chancelleries. Lire la suite sur ialtchad