Communiqué de presse de l'UFDD Europe
Communiqué de presse No 006/BR-UFDD/09
Paris, France, l’an deux mille neuf et le 26 mai. Le Bureau de la Représentation UFDD près la France & l’Union Européenne apprend à tout hasard et avec stupeur qu’une délégation de l’UFR se serait séjourné actuellement en Suisse et dans l’Union Européenne en vue de rencontrer les responsables de l’Union Européenne aux fins de les entretenir sur la question tchadienne. Si cette information se confirme, ce serait une première mondiale dans l’histoire des luttes des résistances nationales. Notre Bureau, à l’instar des communautés nationale et internationale, s’interroge sur le sens, le bien fondé et l’opportunité de cette démarche incongrue et digne d’un amateurisme en la matière.
Est-il besoin encore de à rappeler que l’UFDD, qui est par ailleurs membre fondateur de l’UFR, dispose d’une Représentation officielle en France et près l’Union Européenne. L’exigence minimum d’un travail bien fait et le respect qu’on est en droit de recevoir de la part d’une organisation dont on est membre constitutif et contributeur de premier rang, seraient de nous aviser, ne serait-ce que par XQ, de l’arrivée d’une telle délégation dans « nos murs » ; même si on ne souhaite pas nous associer à ses démarches. Ce qui n’est pas le cas et la Représentation UFDD s’oblige à demander des explications officielles et sans délai à l’exécutif de l’UFR, en ce qui a trait au travail de coordination qui devrait en principe se faire, horizontalement entre les différents mouvements constitutifs de l’UFR.
Nous ne sommes pas là pour se faire insulter. Aussi désormais et sans indices convaincants et ou sans preuve de bonne volonté nationale de la part de l’UFR, et sans soucis de la part de ses dirigeants de donner un caractère national à notre lutte, la Représentation UFDD se réservera le droit d’agir de son propre cru, en matière de politique extérieure, de la diplomatie, de sécurité; de politique culturelle et sociale ainsi qu’en matière de communication, au seul nom de sa hiérarchie, sans aucun respect du devoir de réserve en ce qui a trait au travail de coordination politique qui devrait, en principe, se faire au nom de la résistance nationale.
C’est depuis cinq mois, en effet, que nous attendons de voir les dirigeants de l’UFR inscrire leurs actions et les actes de la résistance dans l’optique de la lutte nationale. Or, aujourd’hui, on vient nous étaler la toile du gouffre de la condescendance et engager l’avenir du peuple tchadien dans une opération de show touristique et de la mendicité clandestine. Nous refusons cela.
De même, avec cette attitude combien méprisante de la part de ceux qui prétendent combattre le clanisme et l’exclusion, nous prenons à notre grand regret la mesure du degré du tribalisme qui est encore malheureusement l’un des champs les plus fertiles des politiques tchadiens, sans aucune idéologie politique nationale et sans programme et ou projet de société viables pour la Nation tchadienne. Mais nous n’abdiquerons pas face à ce comportement négatif et improductif. Les auteurs de cette condescendance doivent comprendre qu'ils n'ont pas le monopole de la direction de la résistance nationale.
Nous avons besoin, au Tchad, de rompre avec le passé négatif. Nous devons tous nous imposer le devoir de rompre radicalement avec tout comportement et attitude rétrogrades dont nous reprochons au régime que nous combattons. Car ce type de comportement est contreproductif et représente un réel danger pour la construction de l'unité nationale. Aussi, nous invitons la haute hiérarchie de l’UFR à une attitude nationalement responsable dans sa manière de conduire les affaires de la résistance et de prendre vraiment à bras le corps les problèmes réels et concrets qui menacent en ce moment notre existence en tant que peuple; et d’exposer à l’opinion publique nationale sa part de solutions prévues pour les résoudre.
Enfin, nous prenons le peuple tchadien tout entier et la communauté internationale à témoin: au sein de la Représentation UFDD, nous reconnaissons et respectons la valeur historique des diverses ethnies qui composent notre peuple. Ces diversités, loin de constituer un handicape à l’unité nationale, sont pour nous une force, sinon une source, du moins une opportunité à saisir pour galvaniser et dynamiser notre action politique au niveau nationale. Car, et nous en sommes convaincus, c’est de ces diversités ethnique, culturelle et religieuse que jaillira la modernisation de la culture nationale tchadienne qui cimentera notre peuple. Voilà pourquoi nous nous interdisons, à l’UFDD, de nous servir de l’existence des antagonismes ethniques et religieux comme moyens de luttes politiques. Nous ne nous en servirons pas pour exister politiquement. Aussi, nous ne nous laisserons pas pris au piège de ce tribalisme périmé et de ce régionalisme rétrograde actuellement en cours dans le milieu de la résistance nationale tchadienne.
A ceux qui ne l’ont pas encore su: l’UFDD ne disparaîtra pas. Elle sera demain, une union des forces visionnaires aux mains de la nouvelle classe politique de la nouvelle génération de tchadiennes et tchadiens. Elle sera demain une union des formations politiques nationales, massifiée et visionnaire de toutes les sensibilités culturelles, religieuses et ethniques du Tchad. Nous nous préparons inévitablement à cela et nous sommes déjà très loin dans cette mission. C’est pourquoi nous ne sommes pas aujourd’hui, près à nous laisser embarquer dans le navire de la compromission, moins encore de nous laisser priendre au piège du tribalisme rampant actuellement en cours dans le milieu de la résistance. Trop de sang tchadien a coulé. Trop de vies de jeunes gens sont fauchées, ôtées à jamais à ceux qui leurs sont chers. Tout ceci pour qu’un jour la nation tchadienne arrive à s’édifier enfin dans l’amour du prochain, le respect de ses diversités pour l'égalité des chances, le bien être et le confort de ses enfants.
Prenant la mesure de ces sacrifices, nous refusons et nous refuserons toujours de nous associer à un jeu de l’inconscience primaire d’où qu’il vienne et quel qu’en soit le prix. Nous refusons l’embarquement dans ces conditions.
Michelot Yogogombaye
Bureau de la Représentation UFDD France & Union Européenne
Contactufdd.ue@gmail.com
Est-il besoin encore de à rappeler que l’UFDD, qui est par ailleurs membre fondateur de l’UFR, dispose d’une Représentation officielle en France et près l’Union Européenne. L’exigence minimum d’un travail bien fait et le respect qu’on est en droit de recevoir de la part d’une organisation dont on est membre constitutif et contributeur de premier rang, seraient de nous aviser, ne serait-ce que par XQ, de l’arrivée d’une telle délégation dans « nos murs » ; même si on ne souhaite pas nous associer à ses démarches. Ce qui n’est pas le cas et la Représentation UFDD s’oblige à demander des explications officielles et sans délai à l’exécutif de l’UFR, en ce qui a trait au travail de coordination qui devrait en principe se faire, horizontalement entre les différents mouvements constitutifs de l’UFR.
Nous ne sommes pas là pour se faire insulter. Aussi désormais et sans indices convaincants et ou sans preuve de bonne volonté nationale de la part de l’UFR, et sans soucis de la part de ses dirigeants de donner un caractère national à notre lutte, la Représentation UFDD se réservera le droit d’agir de son propre cru, en matière de politique extérieure, de la diplomatie, de sécurité; de politique culturelle et sociale ainsi qu’en matière de communication, au seul nom de sa hiérarchie, sans aucun respect du devoir de réserve en ce qui a trait au travail de coordination politique qui devrait, en principe, se faire au nom de la résistance nationale.
C’est depuis cinq mois, en effet, que nous attendons de voir les dirigeants de l’UFR inscrire leurs actions et les actes de la résistance dans l’optique de la lutte nationale. Or, aujourd’hui, on vient nous étaler la toile du gouffre de la condescendance et engager l’avenir du peuple tchadien dans une opération de show touristique et de la mendicité clandestine. Nous refusons cela.
De même, avec cette attitude combien méprisante de la part de ceux qui prétendent combattre le clanisme et l’exclusion, nous prenons à notre grand regret la mesure du degré du tribalisme qui est encore malheureusement l’un des champs les plus fertiles des politiques tchadiens, sans aucune idéologie politique nationale et sans programme et ou projet de société viables pour la Nation tchadienne. Mais nous n’abdiquerons pas face à ce comportement négatif et improductif. Les auteurs de cette condescendance doivent comprendre qu'ils n'ont pas le monopole de la direction de la résistance nationale.
Nous avons besoin, au Tchad, de rompre avec le passé négatif. Nous devons tous nous imposer le devoir de rompre radicalement avec tout comportement et attitude rétrogrades dont nous reprochons au régime que nous combattons. Car ce type de comportement est contreproductif et représente un réel danger pour la construction de l'unité nationale. Aussi, nous invitons la haute hiérarchie de l’UFR à une attitude nationalement responsable dans sa manière de conduire les affaires de la résistance et de prendre vraiment à bras le corps les problèmes réels et concrets qui menacent en ce moment notre existence en tant que peuple; et d’exposer à l’opinion publique nationale sa part de solutions prévues pour les résoudre.
Enfin, nous prenons le peuple tchadien tout entier et la communauté internationale à témoin: au sein de la Représentation UFDD, nous reconnaissons et respectons la valeur historique des diverses ethnies qui composent notre peuple. Ces diversités, loin de constituer un handicape à l’unité nationale, sont pour nous une force, sinon une source, du moins une opportunité à saisir pour galvaniser et dynamiser notre action politique au niveau nationale. Car, et nous en sommes convaincus, c’est de ces diversités ethnique, culturelle et religieuse que jaillira la modernisation de la culture nationale tchadienne qui cimentera notre peuple. Voilà pourquoi nous nous interdisons, à l’UFDD, de nous servir de l’existence des antagonismes ethniques et religieux comme moyens de luttes politiques. Nous ne nous en servirons pas pour exister politiquement. Aussi, nous ne nous laisserons pas pris au piège de ce tribalisme périmé et de ce régionalisme rétrograde actuellement en cours dans le milieu de la résistance nationale tchadienne.
A ceux qui ne l’ont pas encore su: l’UFDD ne disparaîtra pas. Elle sera demain, une union des forces visionnaires aux mains de la nouvelle classe politique de la nouvelle génération de tchadiennes et tchadiens. Elle sera demain une union des formations politiques nationales, massifiée et visionnaire de toutes les sensibilités culturelles, religieuses et ethniques du Tchad. Nous nous préparons inévitablement à cela et nous sommes déjà très loin dans cette mission. C’est pourquoi nous ne sommes pas aujourd’hui, près à nous laisser embarquer dans le navire de la compromission, moins encore de nous laisser priendre au piège du tribalisme rampant actuellement en cours dans le milieu de la résistance. Trop de sang tchadien a coulé. Trop de vies de jeunes gens sont fauchées, ôtées à jamais à ceux qui leurs sont chers. Tout ceci pour qu’un jour la nation tchadienne arrive à s’édifier enfin dans l’amour du prochain, le respect de ses diversités pour l'égalité des chances, le bien être et le confort de ses enfants.
Prenant la mesure de ces sacrifices, nous refusons et nous refuserons toujours de nous associer à un jeu de l’inconscience primaire d’où qu’il vienne et quel qu’en soit le prix. Nous refusons l’embarquement dans ces conditions.
Michelot Yogogombaye
Bureau de la Représentation UFDD France & Union Européenne
Contactufdd.ue@gmail.com