Tchad: 2 millions de personnes toujours en "insécurité alimentaire"

Publié le par Waldar

 

Environ deux millions de personnes, soit 18% de la population, restent en situation "d'insécurité alimentaire élevée à très élevée" au Tchad en raison de la sécheresse notamment, selon un communiqué mardi du Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

voir_le_zoom : Des réfugiées soudanaises transportent de l'eau et de la nourriture, près du camp de Djabal, dans l'est du Tchad, en mars 2009Des réfugiées soudanaises transportent de l'eau et de la nourriture, près du camp de Djabal, dans l'est du Tchad, en mars 2009

Environ deux millions de personnes, soit 18% de la population, restent en situation "d'insécurité alimentaire élevée à très élevée" au Tchad en raison de la sécheresse notamment, selon un communiqué mardi du Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

AFP/Archives - Philippe Huguen

Environ deux millions de personnes, soit 18% de la population, restent en situation "d'insécurité alimentaire élevée à très élevée" au Tchad en raison de la sécheresse notamment, selon un communiqué mardi du Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

"La population en situation d'insécurité alimentaire élevée à très élevée reste estimée à 2 million de personnes", écrit Ocha dans un communiqué reçu à Libreville.

L'ONU, qui avait déjà averti de cette situation en février, assure que les "besoins des personnes affectées par la sécheresse ont considérablement accru l'estimation de l'assistance humanitaire pour cette année".

"L'appel de fonds consolidé (CAP) pour le Tchad de 2010 d'un montant de 458 millions de dollars (350 millions d'euros) ne comporte quasiment que des projets visant à fournir une aide vitale à plus de 670.000 personnes dont des réfugiés soudanais et centrafricains, des déplacés et des populations locales", concentrées dans l'est du pays, selon Ocha.

"Les acteurs humanitaires devront" donc revoir ce budget "pour y intégrer tous les projets destinés à la réponse à la crise alimentaire et nutritionnelle", dit-il.

L'ONU note aussi une "flambée des prix" à la fois dans l'Ouest à Moussoro et Bol que dans l'Est à Abéché. "L'accès de plus en plus difficile" au maïs, mil, riz local et riz importé "produits de base de base exclut de la consommation les ménages les plus pauvres", selon le communiqué.

En plus de l'aide aux réfugiés dans l'Est, les différentes ONG et agences humanitaires vont procéder à la "distribution générale de vivres" aux populations dans la région sahélienne, dans les régions du Lac (ouest) et du Kanem (ouest), et du Sila (est).

Parallèlement, l'Office National de Sécurité Alimentaire (Onasa) tchadien a lancé le 30 avril la première étape de l'opération de ventes subventionnées de 4.500 tonnes de vivres ciblant 638.089 personnes.

© 2010 AFP

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