Nous voulons des changements

Publié le par Hamid Kelley

 Quelle contribution compte apporter la jeune génération aux tchadiens pour qu'elle
soit prise au sérieux et prendre  une place dans la réorganisation de la société Tchadienne?









Certes la reconstruction de ce pays demande la mise en commun de toutes les forces vives de la nation (politico-militaires, partis politiques, société civile, etc...).

 

Mais un jardin se cultive, La machine humaine a aussi besoin d'un changement, d'une révision périodique, d'une remise à niveau ou d'une réadaptation

La nouvelle génération a toujours montré sa détermination,  sa capacité, son engagement, du volontarisme et de l'efficacité pour les problèmes Tchadiens, par contre l'ancienne génération qui à une éducation coloniale. Cette dernière ne vise que ses propres intérêts et sape les espoirs de la génération innovante et constructrice.

Cette attitude des jeunes  n'a pas disparu à cause de l'héritage du mal mais elle s'est par contre muée en esprit d'entreprise, de concepts de développement et d'organisation d'une société basée sur l'équité, la tolérance, le partage et la reconstruction.

Par contre il y a des faux-semblants dans la structure de l’Etat Tchadien,  en position de défendre l’Etat, l’intégrité territoriale, d'œuvrer pour la paix, de contribuer au développement du pays, mais non,  il s'avère bien au contraire qu’ils sont de coquilles vides agitées masquent les véritables problèmes demeurés intacts et en utilisant comme outils : l'immobilisme, la cupidité et le machiavélisme a leur tête Deby et ses acolytes et ne laisse aucune place aux jeunes.

Nous sommes en présence d’un chef de bande qui gère ses hommes et ses biens. Allant jusqu’à pactiser avec les organisations les plus véreuses pour arriver à ses fins. L’histoire des faux billets de Bahreïn, la drogue, le trafic d’armes sont des exemples concrets et parlants.

Depuis des années, on voit affluer des personnes bien que tchadiennes, mais incompétentes aux différents postes dans des ministères (des directeurs et des sous-directeurs qui ne peuvent même pas s’exprimer dans une des langues officielles ou faire des synthèses pertinentes…). Ces nouveaux administrateurs appartiennent au clan et parviennent à ces niveaux par des moyens aussi choquants que fallacieux.

Nous voulons certes des changements mais pas n’importe lesquelles.

L’image du Tchad est salie perpétuellement par des gens de mauvais augure. On se demande ce qu’ils veulent faire de ce pays ?
Des Tchadiens épris de démocratie ou de justice manquent. L’amour du pays a été jeté aux calendes grecques et les générations futures se promèneront dans un désert vide de tout appareil législatif ou de toute intégrité.

La gestion rigoureuse et transparente de la chose publique est un objectif primordial à atteindre au niveau des futurs hommes politiques Tchadiens. Ainsi la redynamisation de la jeune génération tchadienne doit découler de la volonté et de la détermination de chaque fils du pays en vue d'apporter une contribution à la reconstruction d'un Tchad nouveau. Le pays doit retrouver son symbole de terre de Paix, de tolérance à tous les tchadiens sans distinction de race, de tribu, d'ethnie, de sexe et de religion.

Ces jeunes ont une grande place pour la reconstruction de ce pays et rien n’est possible sans leurs intégrations.

L’avenir du Tchad dépendra seulement de l'évolution des mentalités des Tchadiens

Issa Djimet Halliki Alias Secour
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