L’Accord du 13 août, dix-neuf mois après "=zero" ou Requiem des morts

Publié le par Waldar

cefod: « Requiem pour l’Accord politique », titre le Temps couvrant la conférence de presse du rapporteur adjoint de la Coordination des Partis our la Défense de la Constitution (CPDC), Salibou Garba le 12 mars 2009. « La mise en œuvre des mesures administratives et des divers programmes de réforme n’a pas connu, ne serait-ce qu’un début d’exécution. Les questions de paix et de sécurité, tout comme celles relatives à la liberté d’expression, à la dépolitisation et à la démilitarisation de l’administration publique, ou au pacte social deviennent de plus en plus utopiques », constate Salibou Garba. Le rapporteur de la CPDC, de poursuivre que l’indépendance de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) et celle du Bureau Permanent des Elections (BPE) sont mises en cause par l’immixtion du ministère en charge de l’Administration du territoire. « En tout état de cause, la CPDC n’acceptera pas d’accompagner un processus escamoté », conclut le rapporteur de la CPDC. Le Temps fait écho de la réplique du Mouvement patriotique du Salut qui, dans un communiqué de presse, a indiqué que « ne pas reconnaître l’avancée de cet accord, c’est faire preuve de mauvaise foi ».

L’Observateur quant à lui, a fait écho de la sortie du président du Rassemblement des Nationalistes Tchadiens, Issaka Ramat Alhamdou qui demande pour sa part au président du Comité de suivi dudit accord de s’assumer sans équivoque pour mettre un terme à ce genre de gesticulations inopportunes dont le seul but est d’empêcher e peuple tchadien de désigner librement et démocratiquement ses représentants à l’Assemblée nationale dans un délai imparti.

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